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Letter to De Saussure, 8th April 1789


transcription

[Letter from R.J. Gordon to Professor Horace Bénédict de Saussure, 8th April 1789 Brenthurst Library, MS 107/13/2/2/1]

[This MS is a fair copy in the hand of Gordon’s 'second secretary' (hand S2) of a letter from Gordon dated 8th April 1789. Although the recipient is not named, he is identifed in Cullinan 1992, page 165, as the eminent Swiss meteorologist, geologist, and botanist, Horace Bénédict de Saussure.
A list of mineral specimens sent to De Saussure occupies the final three pages of Gordon’s Meteorological journal, Brenthurst MS 107/18, of which scans are available in the Untranscribed Manuscripts on this website.]

[sheet 1, page a]
Cap de Bonne Esperance Le 8me Avril 1789.

Mon Cher Monsieur;

J'ai reçu votre très obligeante Lettre du 5me Fevrier 1788, et j'ai été enchanté de retrouver, lorsque j'y pensois le moins, près du Lac de Geneve, Le compatriotte de mon digne, et tous les jours regretté ami Professeur Allaman de Leiden, pour remplacer la correspondance amicale qui a Existé tres longtemps entre nous, sur l'Histoire naturelle de ce paijs-cy. Ainsi Monsieur Connaissant par vos excellens ouvrages, et la renommée votre Caractère, je vous offre cordialement mon amitié et tout ce que j'ai pu apprendre dans mes coursses dans cette partie d'Affrique. Sur l'histoire de la Terre, dont vous pouvez faire tel usage qu'il vous plaît.

Il faut premiérement que je vous dire que je ne suis nullement sistematique, et que j'ai appris à ne pas facilement croire, et que quoique j'admire l'ingenieux et sublime Buffon, je n'ai jamais pu m'imaginer toutes ces suites si regulierement Calculeés des Evenmens de la Terre, et il m'est toujours venu dans la tête, en regardant alentour de moi que notre globe a subi bien des Changemens et des Catastrophes irregulières; soit par la Matière dont elle est composeé, que par des corps et causes qui sont hors d'elle; et que si l'on regarde les Etoiles, planets, et comètes; qu'il ne soit pas difficile de conçevoir que tout n'est pas tout à fait fait, pour rester eternellement dans le meme arrangement et ordre que nous y voyons actuellement, mais qu'il peut y arriver des Changemens, revolutions et d'autres arrangemens, dont nous avons aucun Ideé.

Que même, si l'idée très ingenieuse de Monsieur Buffon serait vrai, que nôtre globe serait une glace ferme dans quatre vingt Dixneufmille années, il ne seroit pas impossible que par quelque autre catastrophe elle ne se rechaufferoit de nouveau: mais d’ou les coquilles, plantes, animeaux et les hommes viendroit je ne les sais pas.

Il ne faut pas, mon Cher Professeur soupçonner par ceci, que je veuille diminuer en rien le merite de ce grand et digne homme je croire au contraire que (:hormis tout ce qu'il nous appris:) que son vaste genie, et ses esprits sublimes ont annobli le caracterè de l'Homme, et qu'il a donné [blank] et equil[ibre] à bien d'autres, qu'il n'y auroit peutêtre jamais pensé, a inspecter et admirer,(:en raissemblent des faits:) à admirer le Createur dans cette superbe creation, ainsi je regarderai toujours Monsieur Buffon, comme ayant été un des plus grands hommes de la terre, mais il na pu voir tout par ses propres ijeux; il cherchoit comme vous et tous les gens de biens la verité et detestoit comme eux la charlatanerie, dont il n ij a que trop dans le monde. Ainsi que ce qu'il a dit dans ses Epoques, de la structure la Terre de ce paijs icij, n'est pas comme il la pensé.

J'ai eté faché que je n'ai pas pu le detromper avant sa mort, car on le disait toujours mort lorsque je voulais lui ecrire, quoique mon Ami Allamand a qui j'envoyois de têms en têms les descriptions et depouilles des animeaux que je trouvois dans mes courses me marqua, qu'il les avait inseré dans une nouvelle edition de Buffon, imprimè en Hollande, et que Monsieur Buffon les avoit bien accuilli, et vivait encore; peu apres je recu la nouvelle certaine de sa mort. Je m'eu vais donc tacher de vous donné un Idé de la structure de ce paijs, qui pourrait devenir pou point important pour vous, Monsieur, dans vos Comparaisons sur la theorie et Structure de la Terre, car jai toujours pensé et regardé ces pointes

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Ces pointes meridioneaux des Continens, comme une grande partie de la clé, pour debrouiller (:si cela se peut:) le dernier grand Evenement arrivè a notre globe. J'ai vu et revú avec toute l'attention dont j'ai été capable dans six courses dont le moindre a été environ six mois, dans differens [blank]s , je ne vous reponds pas que mon français soit bon, n'etant pas la langue dans laquelle je pense, j'espère pourtant que vous me comprenderez et cela sera suffisant.

Les echantillons des pièrres que vous recevez par le Cousin de Monsieur Prevôt (: j'y ajouterai une aûtre fois quelque vuës des montagnes, car il ne sont pas copie encore :) vour diront le reste. mais commencous. J'ai voulu Monsieur premiérement prendre avec vous la route a commencer du bord de la mer, mais je crois qu'il sera plus clair et energique de commencer par un point essentiël, que j'ai toujours revú avec plaisir.

Vers le 32me degrè de latitude sud, se trouve ce que je nommerai un precipice sud, d'un continent Nord élevé, cette precipice s'etand d'Est à l'oüest, depuis énviron un dégrè (:ou nous supposerons son commencement:) de longitude de la mer occidentale, j'usquà l'Est, a aussi environ un dégrè pres de la mer de la l'Inde, en suivant la, la courbure que l'Afrique y prend vers le Nord sans que je sache la, sa fin; mais vers la mer occidentale elle n'est plus precipiqe ver le nord, qu'environ un demi dègre de latitude, car là, elle se perd en ondoyant en pente douce vers cette mer. Il ne faut pas considerer ce precipice tout a fait en ligne droite, au contraire j'ai été frappe lorsque j'avois fini ma Carte, de trouver, sans que j'y avait reflechi auparevant, quelle grande ressemblance elle avait par ses sinuosités, a cette côte sud; dont elle est parallel, et a environ deux dègres de latitude distance.
Il ne faut non plus la prendre partout comme coupé à pié, quoique dans bien d'endroits: au contraire l'on y monte en bien des endroits comme pas etages et aussi pas rampes; Ces etages sont generalement cinq à six, et horizontales. ce prècipice a aussi par-cij par là des promontoires, surtout, un très-grand, qui va en s'ablaissant tout doucement un dégre de longitude environ a l'Est du Cap des Eguilles, qui correspond singuliérement avec ce Cap. le bord de ce précipice est en general élevé jusqu'à cinq mille pieds anglois. Mais en general il ij a des montagnes, assez près de deux, trois, jusqu'à sept ou huit lieuës de son bord, vers le nord. Ils sont souvent plattes et quelque fois rondes, lorsque l'on a passé ses montagnes par des gorges faciles, l'on entre dans une plaine à perte de vuë, d'un paijs élevé environ comme le bord du precipice.
(:la plus haute montagne de cette precipice, a sept mille pieds au dessus du niveau de la mer:). le paijs, haute, élevé, a dans le commencement beaucoup des montagnes de Tables ou plates, mais après ce ne sont pour très loin que des basses colines rochatres, et la paijs est comme les douce mouvement d'un vaste mer: cest à dire, avec des inclinations très douces.

Lorsque l'on est sur le précipice Sud, de ce continent élevé, le regard tourne vers le pole austral, on se trouve majestieusement place ayant la vuë vaste, on dessus d'un paijs bas, mais bordé (: en general à un petit dègre de latitude distance :) par une chaine de montagne denteleé parallel à ce precipice du haut continent; ainsi aussi courant d'Est à l'ouest.

Le paijs entre deux est en general plat, et a une pente douce vers cette chaine de montagnes, ou vers la mer, en perdant generalement environ mille pieds dans sa route, car suppité quatre-mille pied le precipice, 2000 pieds, á son pied, le païs-bas, il est generalement 1000 à 1100 pieds anglois au pié de la chaine denteleé. cette

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Cette chaine n'est pas simple mais generalement triple, quelque fois nouè irregulièrement ensemble le milieu le plus élevé et le côte vers la mer le plus bas. Ses plus hautes pointes 5 jusqu'a 6000 pieds au dessus de la mer. Elle se nouè à l'ouëst à une chaine de montagnes, qui commencent vers le Cap Falso, ou le pointe orientale de False-bay; dont la pointe occidentale, fait le vrai Cap de bonne Esperance; (: et dont je parlerai directement après que nous aijons poussé jusqu'a la mer sud:) et elle finit à l'Est, en se perdont en monticules vers la Pais des Caffres, à enviròn sept dègre de longitude à l'Est du Cap de bonne Esperance.

Ayant passé ces montagnes denteleés, par des gorges peu frequentes, tortueuses et très difficile en general, l'on se trouve dans un païs inégal, montueux; par-cij, par là d'assez hautes montagnes detacheés, jusqu'apres un demi degrè de longitude (latitude) distance vers la mer ou l'on est barré par deux chaines de montagnes, qui sont quasi comme une ruë (: dans le milieu en de la ruë, l'on est quelquefois 2 jusqu'à 3000 mille pieds élevé :) d'un demi lieuë de largeur, dont l'élevation est la plus grande de celle qui est le plus prés de la mer. Car les plus hautes pointes, sont 6000 à 6500 pié au dessus de la mer. Cette chaine est denteleé, et à beaucoup de pics, elle est en general simple, mais où ces pics sont, et dans quelque autres endroits, double & triple par masses.

C'est la plus longue chaine car elle finit avec son compagnon qui forme le côte nord de la ruë, au Cap das Serras, ǀ: environ a six dégrè à l'Est du cap:ǀ en forme de mammelles. Mais le côte nord ne l'accompagne que pendant deux dégrè environ de longitude vers l' ouest, mais elle même court environ quatre dègré vers l'ouëst et de là tournant vers le nord-ouëst, ce noué, à la même chaine dont nous avons parlé après ce précipice, ou plutot a celle qui vient de Cap Falso, ce qui'est la même chose car ils s'entrelassent tous à une masse de montagnes sur le 33me dègré: 10 Minut: au Nord-Est du Cap, d'ont les plus hautes pointes sont environ 7000 pieds au dessus dela mer.

Lorsque l'on a passé ces chaines en frome de ruë, par presques pointes de tout, de gorges, et de très difficiles, l'on arrivè tres difficilement par des profondes inégalites ou recides de ces montagnes fenduës d'Est à Ouëst, (: ainsi parallel à ces chaines et la mer, :) à la mer après 4 ou 5 lieues en ligne droit. Après six dégre de longitude à l'Est du cap les montagnes sont plus interrompués et plus eloiqneés de la mer.

Aux environ de Cap Falso, comme j'ai dit, il se forme une chaine qui court droit au nord, mais elle finit brusquement avec de montagnes plattes. sur le latitude 31˚ 45' en se joingnant vers l'Est au precipice sud, ou nous avons supposé que ce precipice commencoit. Cette chaine est denteleé en general, et jette quelques rameaux vers l'Est qui se perdent en monticules; Ses plus hautes pointes sont 5 à 6000 pieds au dessus de la mer. Entre la mer occidentale et cette chaine sont quelques montagnes isoleés, ayant a peu près la même direction que cette chaine, dont les plus hautes, 4000 pieds élevé. Le reste vers la mer est bas et sablonneux, avec des dunes parcij-par là vers le bord de la mer. Alors la derriére chaine vers le ouëst, commence à la pointe du vrai Cap de bonne Esperance, et parcourant avec quelques courbures seulement 2' latt: vers le nord, devient plus élevée et forme un plateau, large d'environ trois cens pas sur deux mille sept à huit cens pas de longeur, élevé 3353 pié de Zinlande au dessus du niveau de la mer, que nous nommons la montagne de la Table, et la elle formé brusquement un precipice tournè vers

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vers le nord nord Est, au piéd ou dans le fond du vallon, est situé notre ville ou Bourg du Cap, sur le bord de Table Baij.

Lorsque l'on tire vers le Nord ou nous avons supposé le precipice commencer et qu'elle sij perd en endoyant en pente douce vers la mer occidentale, l'on traverse un paijs sablonneux inegal, avec des monticules de 3 et quatre cent pieds d'élevation, j'usques vers le 30me degrè de Latitude, ou commence comme une bosse ou masse :ǀǀ: Cet bosse forme aussi des Etages comme le precipice sud, mais elles ne sont pas horizontales. Les plus hautes pointes ou bosses rondes sont de 5300 pieds audessus de la mer. Les etages sont touné vers la mer ainsi a vers l'occident. La côte orientale de cette bosse de Terre n'est pas si Escarpé, parceque le haut paijs de l'interieur l'ij joint en pente douce. A environ un demi degrè de compas vers la mer le Paijs est et bas :ǀǀ: elevé, dont toutes les pointes sont des bosses rondes. Elle s'etand vers le nord par bosses rondes, a environ un demi degrè de latitude, ou le paijs est 2 ou 3000 pieds haute, et devient plat et forme un pente vers le nord, jusqu à une riviére dont je parlerai tout alleurs;
Cet rivière est bordé de deux côtés des montagnes isoleés, qui ne sont pas éleveés, car lorsque l'on est à 8 ou 10 lieuës de cette riviére, sur le plat paijs, l'on voit audessus de Cimes de ces montagnes, le paijs s'elevér et devenir la et de l'égale hauteur, ou un peu plus haut que ou l'on se trouve. Et quoique le paijs vers cette riviére, qui est icy sur 28˚ - 40' sud, à la pente vers le nord, elle a pourtant aussi la pente douce vers l'occident, ou la mer; Comme le paijs de l'autre côté a aussi quoique elle penchè vers le Zud. Le paijs tirant vers le nord jusque vers le 27˚ dégrè commence a avoir des montagnes plattes, mais point que d'environ 2 à 3000 pieds, paijs est tout et devient plat.

Voila de montagnes assez vous me direz Monsieur.
Remontons le precipice sud vers le septieme dégrè de longitude à l'Est du Cap, nommé là par nos Colons Sneeuwbergen ou montagnes de neige et passons les montagnes qui sont vers le bord, alors le païs est plat, va en pente douce vers le nord jusqu à le 30me dégrè de latitude sud; ou l'on rencontre la seule riviere qui merite le nom de Riviére dans ces parages; car elle traverse cette partie d'afrique de l'Est au Ouëst en serpentant beaucoup.
J'ai tracé cette riviére environ 9 dégrè en longitude avant qu'elle tombe à la mer occidentale sur le 28 dégrè 30 minut: de latitude sud. C'etant la même riviére dont jai parlé plus haut:) mais je n'ai pas été tout a fait à son origine; car ou j'étois, elle formoit deux Branches d'egale largeur, l'une venant du Nord Est et l'autre du Sud-Est:
Pourtant cette rivière, que j'ai nommé la riviére d'Orange et que les sauvages dans le meridien du Cap nomment Garieb, n'est pas si large que le Rijn, quoique les montagnes sur le précipice sud, sont le point de division des eaux, ainsi qu’elle reçoit tous les Eaux qui decoulent de leur Côté nord, et que du nord, elle reçoit les eaux du nord d'environ le 26me dégrè sud.
Ceci vous donne dejà un Ideé Monsieur du manquement de pluïe et disette d'eaux dans cette partie d'Afrique en reflechisant de qu'elle distance de paijs cette riviére absorbe les eaux, elle n'est pas navigable que dans peu d'endroits; et tout l'art de l'homme ne seroit pas capable de la rendre navigable jusques à la mer: aussi les sauvages n'ont ils pas même des canots, mais se servent de radeaux;
J'ai trouvé ou les deux branches formènt le confluent, la hauteur de son lit au dessus du niveau de la mer 4200 pied anglois, le tout calculé, suivant le table de Ramsden C'est à dire, (: l'observation corrigeé:), le mercure à 25 pouces six

[sheet 2, page a]
six dixiemes.

Le point de division dés Eaux vers le bord du precipice étant, et vers le sud et vers le nord; est la raison (: avec le peu de pluïe, :quoique il pleut plus vers la mer:) que tous les rivieres qui se jettent dans mer de sud, ne sont que des torrens; car ils n'ont qu'environ deux degrè de latitude de Course, quoi que ils affectent en general, tous, de Couvrir vers le Sud-Est, lorsqu'ils ont bu l'eau de la premiere chaine de montagnes parallel au precipice Sud du haut Continent.
Le fours de la riviére d'orange prouvè dejà, que ce continent élevè, a dans une grande etenduë, une pent douce, vers l'oecident;) (aussi toutes mes observations l'ont verifie:) justement contraire au système de Monsieur Buffon, qui les suppose tous escarpes vers l'occident. et allant en pent douce vers l'orient: par elle a sa sourie à environ un quart de la largeur d'affrique: (:sous ce parallele:) de la mer de l'Inde, ou il y doit avoir une point de division des Eaux qui de l'autre lôté debouleront vers cette mer de l'inde, seulement un quart de la largeur de l'afrique; pendant que la riviere d'orange parcourt les trois autres quarts vers le oriënt; ainsi que cette chaine de montagnes qui traverseroit. NB./.[in lower margin: NB./. Depuis le Cap de bonne Esperance, et proche la mer occidentale toute la longeur de l Afrique de Sud au Nord.]
Suivant les Epoques n'existe pas, n ij que les precipices de montagnes seroit toutes tournées vers le ouëst; ou je les au trouvé, generalement tourne vers les mers, ou decoulent les eaux, ou dont ils sont les plus pres. Et que le precipice Sud tourne les Escarpemens dans tout sa longeur ontre cette large pointe meriduibake de l'afrique; et qu'en general les chaines de montagnes sont paralleles à la mer, ou ils sont le plus voisins, et que le plus souvent ils courint icij de l'Est à ouëst, en des grandes distances,
Ainsi si les premiers refroidissement avoit fait venir l'eau le premier du pole austral; et que cela auroit éguise les pointes des Continents vers le Sud; de longitude, au roit un autre aspect; et je n'ai jamais été sur le precipice Sud, de ce continent élevé; ou sur la pointe de Cap de bonne Esperance, ou je me suis trouvé forcé de croire, qu'il fait un affaissement considerable vers le pole Sud.
Ayànt jusqu'à present fait avec vous Monsieur Profssseur une promenade, qui m'a usé biens des souliers je tacherai de vous detailler autant que cette lettre et mes connoissunier, me permettrent;
La structure de ces montagnes, et les climats differens qui proviennent de la position, que j'ai taché de vous détailler. Je marquerai avec les Echantillons que je serai cou'ore dans des sacks au ils sont été trouve; et j'en garderai une liste alphabetique, et leurs confreres, vous priant pour la premiére occasion de me marquer comment vous les avez analiséz et nommés, et ce que vous demanderiez d'éclairaissement, si je ne m'étois point Explique clair; our quelque áutre cose, suivant vos Ideés.

translation

[Letter from R.J. Gordon to Professor Horace Bénédict de Saussure, 8th April 1789 Brenthurst Library, MS107/13/2/2/1]

[This MS is a fair copy in the hand of Gordon’s 'second secretary' (hand S2) of a letter from Gordon dated 8th April 1789. Although the recipient is not named, he is identifed in Cullinan 1992, page 165, as the eminent Swiss meteorologist, geologist, and botanist, Horace Bénédict de Saussure.
A list of mineral specimens sent to De Saussure occupies the final three pages of Gordon’s Meteorological journal, Brenthurst MS 107/18, of which scans are available in the Untranscribed Manuscripts on this website.]